Journal de guerre de Jacques Rozier, 1940-1941

14,00

Auteur : Jacques Rozier
Commenté par François Rozier

96 pages
156 x 230 mm
75 illustrations inédites

ISBN : 978-2-490643-48-6

Description

« Sur la route nationale qui mène à Vesoul, c’est un encombrement inextricable de voitures hétéroclites ; des camions, des camionnettes, des voitures hippos, à pied des hommes de toutes armes, sans ordre et exténués. Maintenant nous comprenons qu’il s’agit bien d’un repli et presque d’une retraite ».

Jacques Rozier, originaire de Theneuil en Indre-et-Loire, est ouvrier fraiseur-outilleur aux usines Citroën de 1936 à novembre 1939. Il est appelé sous les drapeaux le 15 novembre 1939 et sera démobilisé le 13 janvier 1941. Modeste troufion emporté par la débâcle, il raconte avec des mots simples sa formation au camp de Mailly, sa guerre en Alsace (mai-juin 1940), puis sa traversée de la France dans un camion de blanchisserie. Son témoignage pointe l’incurie de l’encadrement militaire, la faiblesse de l’armement et la désorganisation générale.

Ce jeune homme de 22 ans fait preuve d’une grande maturité dans sa perception du pays en cette année 1940. La fuite vers le sud s’achève avec la défaite de la France et sa maladie. Une métaphore involontaire qui résume l’inexorable effondrement du pays et de ses citoyens. Il livre son récit sous la forme d’un carnet de voyage : un journal illustré par de remarquables dessins figuratifs.

 

On en parle

« Le journal de Jacques Rozier présente trois grandes qualités qui en font un témoignage précieux et original : 1) Il est emblématique du destin d’une grande partie de l’armée française, jetée sur les routes de la débâcle en juin 1940. 2) D’une écriture directe et efficace dans la tradition des romans d’aventures, il brosse un tableau saisissant, qui ne manquera pas de passionner le lecteur contemporain. 3) Il est accompagné des superbes dessins réalisés par Jacques Rozier lui-même pour illustrer son périple ». (Dossier de presse)

« Jacques Rozier raconte ce qu’il voit, ce qu’il vit, les réactions des populations, l’attitude des officiers, etc. En ce sens, son témoignage est très important car c’est une succession de coups de projecteur sur la France défaite, une série de témoignages concrets, au raz du sol, sur six semaines dramatiques. Un livre peu onéreux qui complète utilement notre connaissance de l’état d’esprit et des réactions de la troupe comme des populations civiles ». (Rémy Porte, blog Guerres et conflits)