Le procès du Refuge de Tours. Histoire d’un scandale oublié, 1903

15,00

Jean-Michel Sieklucki

144 pages
156 x 230 mm
17 illustrations n&b

ISBN : 978-2-490643-33-2

Description

Dans les premières années du XXe siècle, la France a connu plusieurs scandales touchant les congrégations religieuses qui hébergeaient des jeunes filles orphelines ou délaissées. Après ceux de Nancy et d’Annonay, celui qui concerna le couvent du Refuge, à La Riche (Indre-et-Loire), fut retentissant : en juin 1903, une sœur de l’ordre de Notre-Dame de Charité était poursuivie devant le tribunal correctionnel de Tours pour violences et voies de fait sur treize pensionnaires. Ce procès aux répercussions nationales alimenta la guerre sans merci que se livraient alors républicains et cléricaux, et qui aboutit à la loi de séparation des Églises et de l’État du 9 décembre 1905.

Après avoir, dans un précédent ouvrage, rappelé l’histoire de la Colonie agricole et pénitentiaire de Mettray, l’auteur relate ici scrupuleusement le déroulement du procès et nous fait découvrir l’horreur de certaines pratiques mêlant sadisme et sacré. Ancien avocat pénaliste, il est bien placé pour porter un regard sur cet épisode hors normes, effrayant mais méconnu, de l’histoire tourangelle.

L'auteur

Jean-Michel Sieklucki est ancien bâtonnier du barreau de Tours. Il se consacre désormais tout entier à sa passion pour l’écriture. Après avoir publié son témoignage d’avocat pénaliste, il a écrit de nombreux romans et a réalisé une magistrale étude historique de la colonie de Mettray.

On en parle

« Le procès du Refuge est l’une des plus importantes affaires judiciaires concernant les congrégations. C’est une étape essentielle vers la loi de 1905. Il s’agit donc d’un épisode fondamental de l’histoire de la IIIe République, au même titre que l’affaire Dreyfus ou que l’affaire des fiches. Les ténors anticléricaux se sont largement impliqués dans ce scandale, tel Georges Clemenceau dont un texte peu connu est reproduit ici dans son intégralité. Cette étude rend à ce procès la place qui est la sienne, tout en sidérant son lecteur par la description des sévices infligés aux pensionnaires du Refuge ». (Dossier de presse)